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Au sein de la tariqa Karkariya, il s’agit du pur tawhîd, l’engagement pris sur les fils d’Adam avant la création, comme nous le dit le verset : « Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d’Adam et les fit témoigner sur eux-mêmes : « Ne suis-Je pas votre Seigneur ? (alastu birabbikum) » Ils répondirent : « Mais si (balâ), nous en témoignons… » » [Sourate al-A’râf, ayat 172]. Le fils d’Adam entendit alors sans oreille la Parole d’Allâh « alastu birabbikum : Ne suis-Je pas votre Seigneur » et répondit sans langue « balâ : Mais si ». Le mot âahd fut cité pas moins de 46 fois dans le Coran…
Al-Ism : il s’agit d’un mot ou d’une expression qualifiant et permettant de reconnaître une personne ou une chose. [al-Mou’jam al-‘Arabiy al-Assâssiy. p644]. Il s’agit de l’expression apparente de Celui que l’on Nomme, à la fois la base de tous Ses Noms et ce par quoi ils sont réunis, le fondement de tous les sens et ainsi que leur secret. Lorsqu’il est prononcé, le Nom n’est pas séparé du Nommé, sans pour autant que le Nommé ne soit ni le Nom, ni autre chose que le Nom, mais plutôt le guide et la voie des différents degrés de l’Existence à travers de l’Essence divine.
Selon Abu Houreyra le Messager d’Allâh ﷺ a dit : « Ô gens ! Allâh est Bon et il n’accepte que ce qui est bon, et Il a prescrit aux croyants ce qu’Il a prescrit aux musulmans». Il ﷺ récita ensuite : « Ô vous qui avez cru, mangez de ce qui est bon parmi ce que nous vous avons accordé comme subsistance». Puis il rappela le cas d’un homme dans un long voyage, ébouriffé et couvert de poussière, levant ses mains vers le ciel en disant : « Ô Seigneur ! Ô Seigneur ! […] et sa nourriture est harâm, sa boisson est harâm, ses habits sont harâm, et son voyage est harâm… comment serait-il exaucé ?». (Sahîh Muslim, Kitâb az-Zakât, 1692).
Dans la langue arabe, dans la langue arabe, le mot sirr désigne une chose couverte ou cachée, qu’on ne peut comprendre. C’est une chose que la personne qui le détient tente de maintenir secret, par la parole aussi bien que par les gestes. Quant au mot sarîrah : il désigne en arabe ce que la personne tient de secret. (al-Mou’jam al-‘arabiy al-asâsiy). Dans la Tariqa Karkariya, le Sirr désigne la douceur de la Miséricorde divine et immaculée, exempte de toute souillure issue d’aspirations à l’adoration, placée dans l’intérieur le plus profond et caché du cœur. Cette douceur de la Miséricorde a pour fruit…
Dans la langue arabe, le mot khalwa désigne le lieu dans lequel l’aspirant à la pureté intérieure (moutassawwif) se retire avec lui-même afin de se consacrer à l’adoration de son Seigneur. (al-Mou’jam al-‘arabiy al-asâsiy). Dans la Tariqa Karkariya, le mot khalwa désigne le fait de s’en tenir strictement à sa propre tombe vivante (son corps), le dépouillement individuel de tous les sens physiques et le voyage vers l’univers des Sens profonds, voyage dont les provisions sont l’évocation du Nom divin accompagné d’une dépossession absolue, ceci afin de pénétrer le cœur et d’accéder à l’Assise du Seigneur, jusqu’à ce que le voile se lève et que la vision interne devienne perçante par la Source éternelle.
D’un point de vue linguistique, le mot Hadra renvoie à la notion de présence, de proximité d’une chose.Quant au mot raqs (danse), on dit de quelqu’un qu’il danse lorsque celui-ci s’agite et fait bouger son corps au rythme d’une musique ou de chants. Dans la tariqa karkariya: Il s’agit du cœur Chu’aïbiy regroupant toute chose apparente de l’univers ainsi que les vérités profondes (Haqâ’iq) humaines à travers la vision, la proximité divine (al-qurb) et le dévoilement (kachf) de ce qui recouvre la réalité du secret et ce grâce aux Lumières pré-éternelles (anwâr ul-qidam).
Selon Abou Oumâma (radiAllâhu ‘anhu), un homme dit : « Ô Messager d’Allâh, autorise-moi à accomplir la pérégrination. » Il répondit : « La pérégrination (Siyâha) de ma Communauté est le Jihâd dans le sentier d’Allâh. » Il lui fut donné (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) l’ensemble du Verbe (jawâmi’ al-kalim), de sorte que chacun de ses mots ont soixante-dix sens, au nombre des voiles entre le Vrai et la création. Chacune de ses paroles (sallAllâhu ‘alayhi wa sallam) recèle les Science des premiers et des derniers… et comment n’en serait-il pas ainsi, lui qui « ne prononce rien sous l’effet de la passion : il s’agit d’une révélation qui lui est faite ».